Benedict Arnold
(°1741 à Norwich, Connecticut, +1801 à Londres)
Officier et marchand,
Patriote, puis Loyaliste
Guerre de sept ans
En 1758, il s’enfuit de la maison et s’enrôle dans une compagnie de la colonie de New York.
En 1760, il s’enrôle de nouveau et sert au nord de la colonie de New York.
Entre les deux guerres il poursuit son métier d’apothicaire, commerçant des Antilles au Québec.
Guerre de treize colonies
En 1775, il s’attaque avec Ethan Allen du fort Ticonderoga et s’empare de pièces d’artillerie et de poudre à canon. Puis il obtient la reddition de Crown Point et du fort George. Mais son entente avec Allen et Benjamin Hinman, le conduit à quitter la frontière.
En décembre 1775, Il attaqua avec son armée Québec, après un pénible voyage depuis la côte sur la rivière Kennebec, à travers les Appalaches et sur la rivière Chaudière. Il fit un siège de quelques jours et échouera dans son attaque, puis poursuivit le siège jusqu'à la fin de l'hiver.
En 1777, il contribue à repousser un raid britannique contre Danbury, au Connecticut. Puis il rejoint Schuyler, à Stillwater, et fait face à l’invasion de l’armée de Burgoyne. Et provoque par la ruse (rumeur) la retraite de Barrimore Matthew St Léger qui devait attaquer le fort Stanwix. Il favorise par son courage la victoire sur Burgoyne dans la campagne de Saratoga.
En 1779, il glisse du coté anglais (déçu, s’emble-t-il, par le manque de reconnaissance américain), commence par transmettre des informations à Henry Clinton, et trahi définitivement Washington en 1780 à West Point (fort qu’il devait livrer aux Britanniques).
En 1781, il effectue des raids contre les américains en virginie et au connecticut. Puis part pour l’Angleterre.
En 1785, il immigre au Nouveau-Brunswick pour faire du commerce avec les Antilles et s’associe avec Monson Hayt. Mais rentre en conflit avec son associé en 1790.
Les dernières années d’Arnold en Angleterre furent misérables. Après des échecs commerciaux et militaire (corsaire) il meurt en 1801.
Arnold était, arrogant, obstiné, fier et courageux. Mais aussi un traître… « Toute révolution doit avoir son traître… personnifiant en quelque sorte la défection envers la cause nationale. En Benedict Arnold, le peuple américain trouva celui-ci. »