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Tarokaja
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Quelques observations

Wed Jun 07, 2006 7:36 am

Je viens de terminer la campagne de 1778 :dada: , et je vous fais part de quelques réflexions qui me sont venus à l’esprit au fur et à mesure que mes troupes se faisaient laminer (j’ai perdu contre l’AI :p leure: ).

1/ Lorsqu’une armée se fait écrabouiller, j’ai remarqué que les officiers qui ne sont pas tombés au champ d’honneur se retrouvent pour la plupart d’entre eux dans une ville où stationnent des amis. On peut admettre qu’après une bataille rangée malheureuse, ou même lors d’un siège si les adversaires sont peu nombreux, les officiers plante là leur troupes et prennent leurs jambes à leur cou pour chercher un abri (ça c’est vu). Mais quand des effectifs dignes d’une production d’Hollywood donnent l’assaut à une ville assiégée, sans possibilité de retraite pour leurs adversaires, il est étrange que la totalité de l’état-major parvienne à prendre la poudre d’escampette alors que la garnison se fait massacrer jusqu’au dernier homme ou doit capituler. Seuls quelques (très) chanceux devraient pouvoir s’en tirer alors que la plupart seraient faits prisonniers, non ?

2/ Le bombardement sur des villes non assiégées est-il possible ? Il me semble que oui (une attaque sur NY). Mais dans ce cas, les dégâts sur la garnison m’ont paru démesurés. Ce genre de canonnade à l’aveuglette n’avait que des effets militaires très limités. Ils visaient surtout à terroriser les populations, me semble-t-il, et éventuellement à affaiblir des ouvrages de défenses. Ce genre d’attaque devrait donc plutôt entraîner une diminution des fortifications ou des batteries de la ville, des conséquences peut-être aussi pour les dépôts de ravitaillement (la poudrière explose !) , voire, fait rarissime mais pas totalement inimaginable , le décès d’un des commandants de la place (c’était pas son jour). Mais en tout cas, en dehors d’un appui à un siège, les dégâts pour les troupes régulières, même en tenant compte de leur démoralisation, ne devraient être que minimes (pour des irréguliers, c’est un autre problème).

3/ Dans certains cas les troupes arrivent en Amérique en compagnie de navires et dans d’autres (les plus nombreux), ils sont débarqués directement sur la côte ou dans un port. Je suppose que ce dernier cas simule l’utilisation de navires qui repartent immédiatement de l’autre côté de l’Atlantique ou sont dispersés. Mais dans un cas les transports peuvent être attaqués en route par une flotte ennemie, et dans l’autre non.

4/ Des tempêtes en mer avec flottes malmenées sont elles prévues ? En plusieurs parties, je n’en ai jamais rencontrées.

5/ La trahison d’Arnold était la bienvenue pour pimenter un peu la situation. Mais ce genre d’évènement est-il géré sur un mode aléatoire ? Parce que sinon, si on s’attend à voir toujours le même général retourner sa veste toujours le même mois de la même année, les parties risquent de perdre un peu de fun

Yoroshiku

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moustic
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Mon Jun 12, 2006 3:58 pm

Tarokaja wrote:5/ La trahison d’Arnold était la bienvenue pour pimenter un peu la situation. Mais ce genre d’évènement est-il géré sur un mode aléatoire ? Parce que sinon, si on s’attend à voir toujours le même général retourner sa veste toujours le même mois de la même année, les parties risquent de perdre un peu de fun

Yoroshiku


[CENTER][color="Red"]Charles Lee, serait un bon candidat...[/color][/CENTER]

Charles Lee
(°1731, Cheshire, Angleterre, +1782, Philadelphie, Pennsylvanie)
Soldat

Patriote

En 1742, il rentre dans l’armée (il est âgé de 11 ans). Se qui ne l’empêche pas de parler plusieurs langue, dont le français.
En 1755, après la mort de son père, il reçoit une commission de lieutenant dans le 44ème.

Guerre de sept ans
En 1754, son régiment participe à l’expédition du général Edward Braddock contre le fort Duquesne.
En 1755, il est présent lors de la défaite de la Monongahela et se réfugie à Schenectady près d’Albany avec le reste de l’armée.
En 1756, il accompagne sir William Johnson, dans ses pour parler avec les tribus des six nations et semble être apprécier par les Mohawk. Il est blessé lors de la bataille de Ticonderoga et se soigne à Long Island.
En 1759, il est présent lors de la capture du fort Niagara par Prideaux.
En 1760, il fait partie des forces menées par Amherst du bas du Saint-Laurent à Montréal. Après la capture de la ville il retourne en Angleterre et devient commandant d’un régiment.

En 1762, il accompagne Burgoyne au Portugal et participe brillamment à l’action de la villa Velha. Il ne semble être suffisamment reconnu et apprécié, aussi il critique et se détourne de l’armée anglaise.
En 1764, il offre ses services au Roi de Pologne, Stanislaus Augustus et traverse avec l’ambassade polonaise, les Balkans jusqu'à Constantinople. Puis, en 1769, il est nommé major général dans l’armée polonaise et sert dans la campagne contre les Turcs.
En 1773, il arrive à New York, et gagne la confiance des chefs révolutionnaire, valorise son expérience Européenne de la guerre et s'avance comme le sauveur du Portugal contre l’Espagne et celui de la Pologne contre la Turquie.

Guerre des treize colonies
En 1775, après avoir espéré être nommé Commandant en chef de l’armée continentale, il accompagne Washington à Cambridge avec le grade de major général. Alors que Artemas Ward effectue le siège de Boston, il entretien une relation ambiguë avec Burgoyne.
En 1776, après la mort de Montgomery, il devient commandant du département Canadien puis du département méridional et rejoint Moultrie en Virginie, qui résiste vaillamment aux hommes de Henry Clinton et Peter Parker. Il devient commandant en second, suite aux soucis de santé d’Artemas Ward. Lors de la campagne du New Jersey (entre Trenton et Princeton), il ne s’entend pas avec Washington et effectue une retraite poussive.[color="Red"] Il est capturé par les dragons anglais à Basking Ridge (New Jersey). Après un an de captivité, ou il collabore avec les frères Howe, il est échangé contre Général Prescott. Cette trahison ne sera connue que 80ans après le conflit…
En 1778, lors de la bataille de Monmouth, il désobéi délibérément au ordre de Washington et commande une retraite au lieu d’une attaque, contre sir Henry Clinton. Il est condamnée et n’effectue aucun commandement pendant un an.[/color]

En 1779, il est provoqué en duel et blessé par le Colonel John Laurens, aide de camp du général Washington.
En 1780, il se retire déshonoré en Pennsylvanie et meurt en 1782.
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Pocus
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Mon Jun 12, 2006 4:24 pm

Pour le point 1, c'est un garde-fou, notament pour l'IA mais aussi pour le joueur. Dans ce jeu, les leaders ont réellement une localisation physique, contrairement à la plupart des autres jeux avec commandants (où tu redéploies en un tour à l'autre bout du monde), donc il faut faire attention à ne pas "planter" une partie avec la mort de 15 chefs d'un coup...

2. les dégats par bombardement ont été entièrements revus en 1.07e, c'est équilibré désormais (et ce n'est qu'un support)
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Tarokaja
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Tue Jun 13, 2006 11:03 am

moustic wrote:[CENTER][color="Red"]Charles Lee, serait un bon candidat...[/color][/CENTER]


Oui bonne idée ! Un évènement scripté pourrait nous annoncer qu'en raison de graves soupçons d'intelligence avec l'ennemi, Charles Lee est relevé de son commandement. Et quelques mois plus tard, il pourrait éventuellement revenir soit sous l'uniforme des patriotes, soit sous celui du Roi Georges. Et Arnold continuerait jusqu'à la victoire à être le héros des vrais patriotes...
Rigolo,non ? :D

Yoroshiku

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