Juin -219
La flotte appareille d'Ariminium en 2 escadres: direction la province maritime de Pharus Insula, au large de Pharos et Issa.
La Roma Classis (qui transporte l'armée consulaire de Paullus) a pour ordre d'attaquer tout vaisseau ennemi rencontré.
La Tarentum Classis (plus petite, qui transporte la petite armée syracuso-mercenaire de Sextus Pomponius) doit rester plus discrète.
Il fait beau et doux, le voyage se déroule sans accrocs.
Le 9 juin, ça y est, la côte dalmate est en vue et les débarquements peuvent commencer.
Ce que les romains ignorent à ce moment là, c'est qu'une petite flotte de 10 galères pirates d'origine balkanique se trouve non loin d'eux et se rapproche tandis qu'une seconde escadre tente d'atteindre le port de Pharos.
3 jours plus tard, les romains apprennent la nouvelle et la Roma Classis, avec ses lourdes et puissantes quinquérèmes se prépare au combat.
Le lendemain, la bataille a lieu mais les romains ont monté une embuscade aux vaisseaux pirates et effectuent une vraie démonstration de puissance.
6 galères pirates sont détruites au feu tandis que 4 autres sont capturées et détruites.
Les débarquements n'ont absolument pas été gênés par cette intervention.
Quant à la seconde escadre ennemie, il semblerait qu'elle ait réussi à se réfugier dans le port de Pharos.
Le 15 juin, les 2 opérations de débarquements sont terminées et le siège de Pharos (hors de portée d'un assaut pour l'instant) et d'Issa peuvent commencer.
En même temps, la flotte effectue le blocus naval des 2 cités ennemies.
La Roma Classis (légèrement désorganisée par le voyage et la bataille) se scinde en 2: l'un des morceaux se prépare à repartir vers Ariminium pour aller chercher du ravitaillement supplémentaire; le second morceau reste en Pharus Insula pour l'instant avec la Tarentum Classis: rien ne doit sortir de ou entrer à Pharos et Issa.
Au même moment, les habitants de Saguntum commencent à manger les rats et les chats (Ah non, pas les chats, Rome a interdit strictement de toucher au moindre chat
!!).
Un message très officiel du sénat de Rome est d'ailleurs parvenu aux assiégeants carthaginois de Saguntum:
"Bandes de macaques puniques, ou bien vous vous tirez fissa de la province de nos potes de Saguntum ou bien on vous fume la tronche*"
Message suivi beaucoup plus discrètement d'ailleurs par une missive personnelle, directe et très officieuse de Rominius à Hannisval:
"Surtout, n'obéis pas à ces vieux gâteux et libidineux du sénat sinon on va se faire chier comme des rats morts pendant encore 220 tours!"
Un mot maintenant des décisions provinciales (mode décision): il y en a un paquet mais bien sûr, toutes ne sont pas applicables à chaque province car des tas de conditions doivent être remplies pour pouvoir les effectuer.
Dès le premier tour, mon adversaire (Sval06, mieux connu sous le pseudo de Hannisval) et moi avons lancé des marchants dans des provinces adverses.
5 coté punique, 4 coté romain: chaque marchant rapporte 5 (milliers de) denarii par tour et ne coûte rien; pourquoi s'en priver.
Les marchands durent tant que la province reste à l'adversaire ce qui peut donner un certain renseignement sur les non-intentions de l'ennemi.
De mon coté, j'ai visé surtout les ports du nord-ouest de l'Afrique (qu'est ce que j'irai faire si loin?).
Hannisval, lui, a visé la Sardaigne (bon) et aussi, Massilia, Emporiae (un peu au sud-ouest de la ville phocéenne) et un village barbare au nord des Pyrénées.
Je dois dire que je suis plutôt satisfait car Massilia et encore plus Emporiae pourraient m'être très utiles plus tard.
Au tour suivant, j'ai lancé des comptoirs.
Les comptoirs ne peuvent être lancés que là où il y a déjà des marchants, fournissent 25 (milliers de) denarii au bout de 6 tours et (contrairement à ce qui écrit dans l'info-bulle), il n'y a pas de risque d'échec.
Par contre, il y a un coût: 5 PV (points de victoire; ce n'est pas rien) et un petit développement supplémentaire de la province, donc à terme un très léger accroissement de revenus et de ravitaillement (je crois?) que l'ennemi récolte 1 fois par an. C'est donc une décision qu'on ne prend pas tout à fait à la légère.
Mais j'ai lancé 3 comptoirs au nord-ouest de l'Afrique car j'ai besoin d'argent et je ne manque pas de PV pour l'instant.
Toutefois, ce tour-ci, Hannisval en a lancé 2 à son tour et devinez où, Massilia et Emporiae.
Ceci me conforte donc dans l'opinion qu'il ne s'en prendra peut être pas à ces cités plus tard (encore que).
Venons-en maintenant à la subversion.
La subversion coûte 3 PE (points d'engagements), c'est tout; j'en récolte 4 (peut être même plus) par tour donc j'aurais pu en faire au moins une ou 2 depuis le début de la partie.
Mais non, j'ai préféré me retenir car je ne voulais pas donner de mauvaises idées à mon adversaire.
Et voici pourquoi: la subversion, quand elle réussit (la probabilité d'échec est toutefois relativement élevée et il me semble, d'autant plus élevée que la cité est importante), va faire baisser la loyauté du camp visé au profit de celui qui fait la tentative de subversion (logique, non?).
Alors, évidemment, plus une province contrôlée par A devient loyale à B, plus les chances de révolte augmentent mais pour moi, le pire n'est pas là.
Non, le pire, c'est que dès que la loyauté de B atteint et dépasse 51%, le niveau de détection pour B passe de 0 (brouillard complet) à 2 et pour toutes les provinces terrestres adjacentes, ça passe à 1; bref, on a des espions en plein territoire ennemi.
Vous comprenez pourquoi je ne voulais pas tenter mon adversaire dans ce domaine.
Et bien manifestement, le misérable, le pitoyable, que dis-je, le pathétique Hannisval n'a pas besoin de moi pour avoir des idées; il vient de lancer une tentative de subversion sur Placentia, en plein milieu de la Gaule-Cisalpine, la principale base logistique romaine du coin!!!
(En même temps, comme je l'ai déjà souligné auparavant, à moins que ce ne soit un leurre, cela semble renforcer l'idée que Carthage s'intéresse bien à la Gaule-Cisalpine et non à Rome directement ce qui n'est pas sans me soulager).
Notez que je crois (sous réserve) que Carthage a 5 possibilités de subversion simultanées (encore faut-il avoir suffisamment de PE) et Rome, 2 seulement.
En légère contrepartie, Rome dispose d'1 Pax Romana qui fait un peu le travail inverse mais à un rythme moindre.
Bref, plus aucun complexe coté romain, nous allons faire 1 tentative de subversion chez eux:
du coté de Carthage
et au tour suivant, ça sera du coté de Carthago Nova.
Mais c'est lui qui a commencé, na!!
* Les termes, choisis soigneusement, peuvent paraitre bien peu diplomatiques mais ils ont le mérite de provenir tout droit du coeur.
Franciscus wrote:Yes, Narnia loyalty at the beginning was an oversight (not just in this scenario.
Fixed.
Thanks
Ok.
And about storms, will you do something?
I think they are too lethal (half of fleet and army on board destroyed per storm crossed), which tends to inhibit any naval movement. I can understand for winter storms, but summer's one????!!!!!
In the other hand, they always take place in the same locations as i explained it earlier in this AAR. Strange!