Tactique : foncer comme un dingue dans les premières années en ne laissant que les garnisons fixes dans les villes clés. Prier ensuite pour tenir.
Je descend l'armée de Dieskau à fort Carillon, le temps que Montcalm se pointe il a une jolie armée d'une dizaine de régiments avec du ravitaillement et un peu d'artillerie : Oswego tombe avec les Indiens, Albany tombe malgré une résistance acharnée de l'Anglais qui lui coûte énormémement d'hommes. Le 1er verrou a sauté, les tribus iroquois me rejoignent et je harcèle les villes et forts non défendus pour disperser les forces ennemies. Arrivé en 1758 Boston est tombé, puis New-York en deux temps. Les Indiens prennent Charleston, tout tombe comme un fruit mûr. Ne reste sous contrôle anglais que les villes objectifs d'Halifax, Kingston (!), Philadelphia et Alexandria.
Et c'est là que ça se gâte avec les énormes renforts en habit rouge qui encerclent Montcalm à NY, reprennent Boston, Charleston et sont très très largement supérieurs en nombre. Montcalm est chassé de NY et y perd les 3/4 de son armée. Je le remonte péniblement sur Albany où je concentre toutes les forces qui me restent... sauf la garnison de Louisbourg, débloquée par la flotte de La Motte elle prend position et finira par s'emparer d'Halifax avec le renfort de quelques indiens et de deux milices. Au passage deux vaisseaux de guerre sont récupérées sur la flotte anglaise. Qui viennent s'ajouter à celui volé à Philadelphie.
En 1561 je contre-attaque à mon tour dans deux directions : Montcalm avec 8 régiments + 2 artillerie + 2 ravitaillement vers Boston, une gourmandise qui a failli me coûter très cher, et Lévis/Bourlamaque vers Norwhich avec 3 régiments de marine, deux indiens et six milices + 2 ravitaillement. Montcalm démolit deux armées au passage mais est bloqué par les défenses de la ville (11 régiments), Lévis par les 13 régiments du fort. Et là une méchante sueur froide : en 1562 je vois passer trois armées rouges qui contournent les miennes pour remonter vers Montréal

D'urgence je rapatrie le peu qui me reste dans le coin : une unité d'indien et deux de milice pour les coincer devant Montréal. Peine perdue ils contournent et prennent l'Ile-aux-noix et Trois-Rivières. le sueur est d'autant plus froide que l'hiver arrive, Montcalm est toujours coincé car les rouges ont repris toutes les villes autour de Boston et l'attrition commence à s'en mêler. Vais-je perdre connement la dernière année ?
Et bien non : Lévis perce enfin les défense de Norwich et l'Anglais devient fou : il balance toutes ses troupes pour essayer désespérement de le reprendre et perd un nombre incalculable de bataillons, au moins une soixantaine le premier mois et autant les deux qui suivent. Les dégâts sont importants aussi de mon côté mais il reste assez d'hommes pour tenir jusqu'au bout. Du coup il n'a plus rien de sérieux pour menacer Montréal ou Québec. Ouf. cerise sur le gâteau : Boston tombe en janvier et je rafle 7 convois de ravitaillement au passage.
Printemps 1763 : mes indiens se débloquent et reprennent Trois-Rivières et l'ïle-aux-Noix. La victoire est totale puisqu'aucune ville ou fort Français n'est possédé par l'ennemi

Le tableau final :

Une remarque : malgré le nombre de combats menés très peu de mes régiments ou bataillons se sont vues décerner des étoiles d'expérience. Etrange, non ?